Dans son édito du Bifrost 119 consacré à Greg Bear, Olivier Girard constate avec une certaine amertume le déclin de la Science-Fiction. Il est vrai que depuis deux ou trois années, le Sense of Wonder disparait des étagères des libraires. Heureusement certaines maisons d'édition résistent et nous livrent régulièrement quelques pépites mais cela devient de plus en plus rare. La Science-Fiction des grands espaces, des grands voyages et des grandes épopées n'aurait-elle plus la cote ?
Dans ce contexte, la rentrée littéraire de août-septembre 2025 ne dépareille pas, ce sera l'occasion de se pencher sur des lectures plus blanches parfois teintées d'Imaginaire.
Les éditions du Bélial restent le principal fournisseur de SF majestueuse et nous retrouvons encore cette année de belles promesses avec la réédition d'une novella de Robert Silverberg, le premier roman d'Audrey Pleynet et un recueil de nouvelles d'Alastair Reynolds (annoncé fin septembre sur le site du Bélial, début octobre sur les sites marchands ? Qu'importe... ce sera l'occasion de le présenter deux fois)
Aux éditions du Seuil, le retour d'Uketsu, l'auteur de Strange Pictures, revient avec Strange Houses, un autre thriller parsemé de dessins et de schémas. Enthousiasmé par le premier, j'ai hâte de découvrir ce nouveau roman. Vincent Message quant à lui publiera La Folie Océan, son cinquième roman dans la collection Cadre Rouge. L'auteur m'avait enthousiasmé avec Défaites des maitres et possesseurs et beaucoup moins avec Les années sans soleil.
Dans la collection Terres d'Amérique chez Albin Michel, un nouveau venu : Jess Row avec son premier roman, Un monde nouveau, annoncé comme un roman sur les tourments de l’Amérique et les tumultes du monde.
Et enfin chez Gallimard, le retour de Jonathan Coe, l'excellent auteur britannique de la Trilogie des Enfants de Longbridge, avec Les preuves de mon innocence. Un roman dont je ne connais pas le pitch mais Jonathan Coe est un peu mon Emily St John Mandel britannique, un auteur en qui j'ai une confiance aveugle.
Uketsu,je ne connais pas mais c’est tentant. En espérant que ce soit pas trop horrifique..et Jonathan Coe c’est toujours réussi.
RépondreSupprimerUketsu c'est du polar plutôt original, j'ai déjà chroniqué Strange Ppictures que j'avais beaucoup aimé.
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