Une-Heure-Lumière - Hors-Série 2024 : Rich Larson

 
C'est quoi un Klobučar ?

Après huit ans d'existence et plus de cinquante titres, la collection Une-Heure-Lumière du Bélial s'est imposée dans le paysage imaginaire français. Reconnaissable au premier regard grâce à l'excellent travail d'Aurélien Police qui illustre toutes les couvertures depuis le début de l'aventure, cette collection a (re)mis en avant la novella, ce long format court qui démontre que l'on peut faire en moins de deux cents pages de la SF de qualité, vertigineuse et ébouriffante...

Chaque année depuis 2018, un petit bonus est proposé. Pour l'achat de deux titres de la collection, un Hors-Série est offert (dans la limite des stocks disponibles et des librairies participantes) qui garde toujours la même trame, un édito du boss, une nouvelle inédite et la présentation de la collection.

Dans son édito, Olivier Girard revient sur les huit années d'existence d'Une-Heure-lumière et du pari risqué (et aujourd'hui plus que réussi) du lancement de cette collection originale. Le guide de lecture est une nouvelle fois proposé par Camille "Vanille" Vinau qui regroupe les cinquante-deux titres publiés à ce jour par une multitude de "rendez-vous". Une approche nouvelle et originale.

L'auteur qui a l'honneur d'apparaitre au sommaire de ce numéro est Rich Larson. Déjà publié par le Bélial, il est apparu au sommaire de plusieurs Bifrost, avant d'avoir un recueil de nouvelles dans la collection Quarante-Deux : La Fabrique des Lendemains, une novella UHL : Barbares et un roman : Ymir.

Comment Quini le Calmar a égaré son Klobučar, le titre est à l'image de la nouvelle, déjanté, un peu foutraque et totalement improbable, du Rich Larson dans toute sa splendeur. Sans entrer dans les détails, c'est l'histoire d'un cambriolage où l'on s'intéresse à toute la préparation avant l'exécution et où rien ne se déroule comme cela aurait dû... En une quarantaine de pages, Rich Larson nous plonge dans un imaginaire débridé, empli de néologismes, de concepts originaux, tout en gardant une histoire cohérente. Drôle, malin, rafraichissant, ce texte reflète bien une partie des écrits de l'auteur, une partie seulement, celui-ci ayant une palette beaucoup plus large que je vous conseille par ailleurs de découvrir.

Et pour finir, une petite gratification à Pierre-Paul Durastanti, le traducteur attitré de Rich Larson, qui a dû bien s'amuser à transcrire ces multiples effets littéraires dans notre langue. Merci à lui.


D'autres avis chez La YozoneLe Nocher des Livres


Commentaires

  1. Ça me rappelle que je n'ai toujours pas passé ma commande et vu ce que tu en dis ça serait dommage de passer à côté.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne suis pas forcement le plus objectif, j'aime beaucoup ce que fait l'auteur - en forme courte, je n'ai pas lu son roman !

      Supprimer

Enregistrer un commentaire