Hamilton sait faire court
Peter F. Hamilton est connu pour ses longs, très longs, (trop longs ?) cycles de Space-Opera, le plus connu étant l'excellent L'Etoile de Pandore. A l'instar d'Alastair Reynolds ou de Stephen Baxter, il fait partie de ces auteurs qui construisent des univers complexes, précis et détaillés. Avec En attendant pousser les arbres Hamilton nous présente une novella d'une centaine de pages, l'occasion de lire l'auteur dans un format beaucoup plus court qu'à l'habitude.
Première surprise, ce texte est une uchronie. L'action commence dans les années 1830 et on se rend vite compte que ce début de XIXème siècle a de l'avance par rapport à celui que nous connaissons. La principale cause de ce changement est que l'empire romain n'a pas sombré et qu'aujourd'hui il règne en maître sur l’ensemble de la planète. Le pouvoir quant à lui est dispatché entre les grandes familles nobles. La seconde surprise est la première moité de la novella qui s'apparente à une enquête policière, Edward Buchanan Raleigh se doit de retrouver l'assassin de Justin Ascham Raleigh dans ce monde où la violence et les meurtres ne sont plus censés exister.
Après un long premier chapitre introductif, le récit s'affole, s'envole... l’enquête policière se fait plus discrète, l'auteur nous emmène sur un autre terrain, celui des progrès scientifiques et c'est là qu'Hamilton excelle, le Sense of Wonder dans toute sa splendeur. En quelques pages, il nous présente les grands thèmes qui lui sont chers (je vous laisse les découvrir, ce serait dommage de spoiler la novella) ne les développant que très peu mais suffisamment pour que le lecteur en prenne plein les yeux. Cerise sur le gâteau, à la fin le meurtre est résolu, l'explication tient la route... et le lecteur a voyagé très loin.
En conclusion, Peter Hamilton sait faire court et il le fait très bien. Cette novella est une merveille de construction, originale et d'une grande richesse. Si vous ne connaissez pas l'univers de l'auteur, cette novella peut être une bonne porte d'entrée.
En conclusion, Peter Hamilton sait faire court et il le fait très bien. Cette novella est une merveille de construction, originale et d'une grande richesse. Si vous ne connaissez pas l'univers de l'auteur, cette novella peut être une bonne porte d'entrée.
Vendu!!
RépondreSupprimerJ'ai hâte de la lire, et mon petit doigt me dit qu'il y a un challenge en cours..
Ca devrait te plaire... ;-)
SupprimerJ'ai vraiment envie de découvrir du Hamilton en version courte maintenant
RépondreSupprimerVas-y c'est un plaisir ce texte.
SupprimerJe note n'ayant jamais lu l'auteur et n'ayant pas la patience de me lancer, du moins pour le moment, dans des cycles longs...
RépondreSupprimerC'est sur que cette novella se lira plus vite que les 4 romans de Pandore... lol
SupprimerTypiquement un auteur que je pense ne sûrement jamais découvrir sur le format long, mais sur un format court ça pourrait se tenter. Surtout que le pitch est vraiment tentant !
RépondreSupprimer(et c'est aussi là que je me dis qu'ils sont vraiment sympas au Bélial' de faire de belles couvertures pour leurs nouvelles unitaires, huhu)
C'est une bonne novella que tu pourrais ne pas compter dans ta non participation au Projet Maki ! ;-)
SupprimerJamais lu l'auteur, et cela continuera... pour l'instant.
RépondreSupprimerQuoi !!! Jamais lu Hamilton !!!
SupprimerJ'avais trouvé cette novella extra. Si tu veux savoir si Hamilton sait vraiment faire du format court, lit "Le chaton éternelle" ;)
RépondreSupprimeréternel* (un jour je relirai mes com' avant d'appuyer sur publier...)
SupprimerMoi aussi un jour je lirai les commentaires avant de répondre :))
Supprimer"Si vous ne connaissez pas l'univers de l'auteur, cette novella peut être une bonne porte d'entrée. " j'en prends bonne note ^^
RépondreSupprimerL'avantage c'est que c'est court. Ensuite tu attaques Dragon Déchu puis Pandore !
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