Les abeilles, c'est la vie !
Après avoir lu l'an dernier Une histoire des abeilles de Maja Lunde, puis plus récemment Dernières fleurs avant la fin du monde de Nicolas Cartelet, je ne pouvais pas faire l'impasse sur le roman de Johanna Sinisalo, Le sang des Fleurs. Ces trois romans ont en commun le déclin et/ou la disparition des abeilles et les conséquences qui s'en suivent. Traités de trois façons différentes, ils ont tous en commun le fait de nous faire prendre conscience que les abeilles c'est la vie.
Je vais essayer de vous parler de ce livre sans rien vous dévoiler de l'histoire ni de l'intrigue. Si vous voulez un résumé, il vous suffit de lire la quatrième de couverture. Un résumé parfait de l'histoire, allant jusqu'à donner des informations que vous ne trouverez que dans les dernières pages. Cela ne vous empêchera pas d'apprécier ce livre mais une partie de la découverte, de la surprise se sera envolée. Les éditions Actes Sud sont assez coutumières du fait, comme avec Le principe à trois corps de Liu Cixin et c'est assez dommageable !
Le sang des fleurs est un récit assez décousu qui peut dérouter. D'un coté le narrateur Orvo, passionné par les abeilles depuis sa tendre enfance, s'occupe de ses ruches et observe la disparition progressive de ses petites protégées. Il nous raconte sa vie au jour le jour avec ses drames et ses espérances. Entre chaque moment de la vie d'Orvo, s'insèrent des articles du blog de son fils, Eero, fervent défenseur de la cause animale.
Petit à petit, la disparition des abeilles ne sera plus le seul sujet du roman, la remise en cause de notre société consumériste prendra le pas, on y trouvera une certaine radicalité même si l'autrice essaie de regrouper tous les courants de pensées. On sent une démarche militante qui pourra déplaire à certains. Mais le roman ne s'arrête pas au monde animal, Johanna Sinisalo dépeint les souffrances d'un père face aux événements qui lui arrivent, les difficiles relations père-fils...
En moins de 300 pages, Johanna Sinisalo nous livre un roman coup de poing, un roman qui bouleverse, qui s'attaque à nos habitudes. Livre militant, Le sang des fleurs laisse une place importante à l'émotion et à la réflexion.
Mon ami canin est sur la même longueur d'onde
Je vais essayer de vous parler de ce livre sans rien vous dévoiler de l'histoire ni de l'intrigue. Si vous voulez un résumé, il vous suffit de lire la quatrième de couverture. Un résumé parfait de l'histoire, allant jusqu'à donner des informations que vous ne trouverez que dans les dernières pages. Cela ne vous empêchera pas d'apprécier ce livre mais une partie de la découverte, de la surprise se sera envolée. Les éditions Actes Sud sont assez coutumières du fait, comme avec Le principe à trois corps de Liu Cixin et c'est assez dommageable !
Le sang des fleurs est un récit assez décousu qui peut dérouter. D'un coté le narrateur Orvo, passionné par les abeilles depuis sa tendre enfance, s'occupe de ses ruches et observe la disparition progressive de ses petites protégées. Il nous raconte sa vie au jour le jour avec ses drames et ses espérances. Entre chaque moment de la vie d'Orvo, s'insèrent des articles du blog de son fils, Eero, fervent défenseur de la cause animale.
Petit à petit, la disparition des abeilles ne sera plus le seul sujet du roman, la remise en cause de notre société consumériste prendra le pas, on y trouvera une certaine radicalité même si l'autrice essaie de regrouper tous les courants de pensées. On sent une démarche militante qui pourra déplaire à certains. Mais le roman ne s'arrête pas au monde animal, Johanna Sinisalo dépeint les souffrances d'un père face aux événements qui lui arrivent, les difficiles relations père-fils...
En moins de 300 pages, Johanna Sinisalo nous livre un roman coup de poing, un roman qui bouleverse, qui s'attaque à nos habitudes. Livre militant, Le sang des fleurs laisse une place importante à l'émotion et à la réflexion.
Mon ami canin est sur la même longueur d'onde
Y'a un peu d'espoir ou pas du tout ?
RépondreSupprimerJe l'ai croisé il me semble à la bibliothèque, je me félicite de n'avoir pas jeté un oeil à la quatrième de couverture. Ça me donne juste envie de ne pas lire le livre en fait, pour ne pas risquer de faire la moindre pub à "Actes Sud". >.<
C'est un livre qui va plus loin que la disparition des abeilles. De l'espoir ? Oui et non ca depend le degré de lecture.
SupprimerJe le lirai, c'erst un chose sûre. Mais, j'avoue avoir quelques craintes que cela sonne trop juste à mes oreilles avec mes petites abeilles (sachant que j'ai perdu 2 colonies (ruches) rien que cet été...)
RépondreSupprimerIl te parlera plus qu'à nous. Les thématiques abordées sont nombreuses. Seront elles toutes à ton goût ?
SupprimerCe livre me met en hésitation, la thématique écologique m'intéresse beaucoup, mais les abeilles ne sont pas mes amies.... A voir !
RépondreSupprimerDonc tu peux le lire. L écologie à une grande place... les abeilles ne sont que le fil conducteur.
SupprimerAh, content que tu aies apprécié ce roman. J'avais eu peur en lisant je ne sais plus où que tu disais que le début était laborieux.
RépondreSupprimerC'est quand même chiant ces livres où on ne peut quasi rien déflorer de l'intrigue, ça ne facilite pas la tache du blogueur ! (Après, nous n'avons qu'à faire comme Actes sud !)
Nous avons tous deux lu la même "trilogie", et j'ai un petit faible pour l'histoire des abeilles, beaucoup plus explicite sur la disparition des bzz. Et celui ci pour le coup de poing dans la gueule sur la cause animale, et le parfait liant sf fantastique et blanche.
On lit quoi maintenant comme thématique ?
Pour moi aussi le Maja Lunde est mon préféré. Celui ci aborde trop de thématiques differentes et est donc le moins parlant sur la disparition des abeilles.
SupprimerLa trilogie abeilles vaut la lecture.
On va bien trouver un quatrième roman abeille, non ?
Non je voulais juste dire, sympa la nouvelle déco :D
RépondreSupprimerMerci. lol
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