Les Cités de la peur
Station Métropolis direction Coruscant est le deuxième essai de la collection Parallaxe que je lis. Après l'excellent Comment parler à un Alien ? de Frédéric Landragin qui explorait la linguistique, cet opus d'Alain Musset s’intéresse aux sciences sociales à travers la science-fiction et ses mégalopoles.
Après une courte introduction sur l'urbanophobie dans les œuvres de science-fiction, la première partie est consacrée à la découverte de ces immenses villes et à leurs différentes morphologies. De ces mégapoles existantes souvent malmenées comme Los Angeles et New York, aux villes sorties tout droit de l'imagination fertile des auteurs comme Métropolis et Coruscant, Alain Musset nous dresse une carte des cités possibles agrémentée de nombreuses références cinématographiques et littéraires.
La seconde partie s'intéresse à la population qui vit dans ces mégalopoles et aux discriminations qui en découlent. Le pouvoir et l'argent emmènent dans les hauteurs. Pour les autres ce sera les bas-fonds des buildings. La verticalité dans toute sa splendeur.
La troisième partie concerne les laissés-pour-compte, ceux qui vivent comme le dit l'auteur dans la merde et de la merde. Des pans entiers de ces cités laissées à l'abandon où les hommes survivent à défaut d'y vivre, voient les mafias prendre le pouvoir. Là encore, les similitudes entre œuvre de fiction et réalité sont nombreuses, à se demander laquelle influence l'autre.
Surveillance et technologies au coeur de la ville, temple de la consommation, sont à la base de la réflexion de la dernière partie. Les auteurs de Science-Fiction ont les idées, les "progrès scientifiques" les mettent en application, le tout au détriment de ceux qui y habitent. Dictature et totalitarisme deviennent la norme dans ces villes supposées idéales.
Station Métropolis direction Coruscant est un ouvrage très documenté, la bibliographie d'une dizaine de pages en atteste mais Alain Musset se réfère aussi au cinéma. Il fait également un parallèle entre fiction et réalité et démontre que les pires cauchemars des auteurs prennent petit à petit vie dans nos sociétés actuelles. Les auteurs et autrices de SF sont en quelque sorte les lanceurs d'alertes de notre futur.
Encore une fois, Le Bélial sort des sentiers battus en nous mettant dans les mains un ouvrage intelligent et passionnant. Après la linguistique voilà que je m’intéresse à la géographie, j'attends avec impatience le prochain opus de la collection Parallaxe. D'ici là, je relirais bien Les Monades Urbaines de Robert Silverberg, l'une de mes premières lectures au coeur de ces vertigineuses cités.
La seconde partie s'intéresse à la population qui vit dans ces mégalopoles et aux discriminations qui en découlent. Le pouvoir et l'argent emmènent dans les hauteurs. Pour les autres ce sera les bas-fonds des buildings. La verticalité dans toute sa splendeur.
La troisième partie concerne les laissés-pour-compte, ceux qui vivent comme le dit l'auteur dans la merde et de la merde. Des pans entiers de ces cités laissées à l'abandon où les hommes survivent à défaut d'y vivre, voient les mafias prendre le pouvoir. Là encore, les similitudes entre œuvre de fiction et réalité sont nombreuses, à se demander laquelle influence l'autre.
Surveillance et technologies au coeur de la ville, temple de la consommation, sont à la base de la réflexion de la dernière partie. Les auteurs de Science-Fiction ont les idées, les "progrès scientifiques" les mettent en application, le tout au détriment de ceux qui y habitent. Dictature et totalitarisme deviennent la norme dans ces villes supposées idéales.
Station Métropolis direction Coruscant est un ouvrage très documenté, la bibliographie d'une dizaine de pages en atteste mais Alain Musset se réfère aussi au cinéma. Il fait également un parallèle entre fiction et réalité et démontre que les pires cauchemars des auteurs prennent petit à petit vie dans nos sociétés actuelles. Les auteurs et autrices de SF sont en quelque sorte les lanceurs d'alertes de notre futur.
Encore une fois, Le Bélial sort des sentiers battus en nous mettant dans les mains un ouvrage intelligent et passionnant. Après la linguistique voilà que je m’intéresse à la géographie, j'attends avec impatience le prochain opus de la collection Parallaxe. D'ici là, je relirais bien Les Monades Urbaines de Robert Silverberg, l'une de mes premières lectures au coeur de ces vertigineuses cités.
Dans la PàL mais pas pour tout de suite ^^
RépondreSupprimerCa peut se lire par petits bouts ! ;-)
SupprimerLe sujet ne m'attirait pas à première vue, ça ne me parlait pas trop, mais finalement, vu ce que tu en dis, ça me semble fichtrement intéressant.
RépondreSupprimerItou
SupprimerPour vous servir mais lisez la chronique de Lune elle est beaucoup plus parlante que la mienne. ;*)
SupprimerJ'ai vraiment bien aimé ! Ce qui est chiant avec ce genre de bouquin, c'est qu'on sort de la lecture avec un million de nouvelles idées de lecture ;-)
RépondreSupprimerEt par rapport à Comment parler à un Alien ? la bibliographie me parlait plus même si je suis loin d'avoir tout vu, tout lu. (Mais je suis un fan de Star Wars, moi lol !)
SupprimerJe n'ai pas lu celui-ci, la linguistique me parle moins que l'urbanisme. Mais j'avoue qu'après cette lecture je me pencherais bien sur un autre Parallaxe ! (Je suis fan des films Star Wars mais je n'ai jamais lu un seul des romans)
SupprimerAprès réflexion, j'ai trouvé l'essai sur la linguistique plus intéressante. J'y ai découvert beaucoup plus de chose.
SupprimerSinon je n'ai jamais lu un roman Star Wars ;-)
Je note celui-ci pour quand j'aurai rattrapé mon retard avec "Comment parler à un alien".
RépondreSupprimerDépêche toi avant qu un nouvel essai débarque...
SupprimerBeaucoup aimé celui-ci, très empreint de Star Wars et de Fondation !
RépondreSupprimerON voit en effet que l'auteur est un fan de Star Wars ! ;-)
SupprimerIl faut que je me dépêche d'apprendre à parler aux aliens avec le 2e titre de la collection pour pouvoir lire celui-là ^^
RépondreSupprimerDépêche-toi parce que l'an prochain il faudra apprendre à parler au robot !
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