Enivrant
La Fleur de Dieu de Jean Michel Ré est le premier vrai Space Opera proposé par Albin Michel Imaginaire. Non, je n'ai pas oublié Les étoiles sont Légion paru il y a quelques mois ! Et comme tout bon Space Opera qui se respecte, La Fleur de Dieu sera décliné en trilogie avec le second tome prévu pour l'automne prochain et le dernier opus début 2020.
La première caractéristique de ce roman est la présence d'un monumental glossaire en fin de roman. Excusez du peu, plus de quarante pages pour presque cent cinquante entrées. Devant cette originalité, un choix cornélien s'offre à nous. Faut-il le lire avant le roman comme certains le préconisent, au fur et à mesure de la lecture en suivant les renvois éparpillés tout le long du texte ou alors que nenni ne le lire qu'à la fin. On peut très bien s'en passer mais ce serait une erreur.
Pour ma part, j'ai commencé par feuilleter ce glossaire, m’arrêtant ici ou là, en fonction de mes envies, un peu au hasard. Puis en bon élève, pendant la lecture j'y suis revenu mais j'ai sauté quelques mots qui ne me semblaient pas primordiaux. Les allers-retours entre le récit et le glossaire coupent le rythme dans le premier tiers du livre. Et je l'ai relu intégralement une fois le roman terminé et c'est juste un truc de fou : la construction de l'univers est pensée dans ses moindres détails (peut-être trop pour certains !) Cela reste assez bluffant.
An 10996, l'Empire s’étend sur plus de dix-huit mille mondes. Parmi eux, Sor'Ivanyia, sur lequel pousse La Fleur de Dieu. Celle-ci est au centre des intrigues que se livrent l'Empereur, les religieux, les scientistes, un seigneur de guerre, les anarchistes... et L'Enfant qui met en péril l'équilibre déjà bien instable.
Le premier chapitre nous fait découvrir L'Enfant au coeur d'un arbre minéralisé, au milieu d'une flore et d'une faune surprenante. Très visuel (j'avais l'impression d'être dans un jeu vidéo genre jeu de plateforme !) ce début nous immerge complètement dans l'univers de l'auteur.
Les chapitres courts alternent les points de vue des différents protagonistes. Avec ces cinq ou six factions différentes il n'est pas toujours facile de s'y retrouver. Souvent imprononçables, les noms des personnages peuvent procurer quelques difficultés. Heureusement cela s'estompe assez vite, l'univers se met doucement en place et la quête du pouvoir se clarifie rapidement. L'intrigue, bien que très classique laisse présager de nombreux rebondissements. Les trahisons devraient être légion et les surprises nombreuses... mais pour cela il faudra surement attendre les prochains tomes.
Le premier chapitre nous fait découvrir L'Enfant au coeur d'un arbre minéralisé, au milieu d'une flore et d'une faune surprenante. Très visuel (j'avais l'impression d'être dans un jeu vidéo genre jeu de plateforme !) ce début nous immerge complètement dans l'univers de l'auteur.
Les chapitres courts alternent les points de vue des différents protagonistes. Avec ces cinq ou six factions différentes il n'est pas toujours facile de s'y retrouver. Souvent imprononçables, les noms des personnages peuvent procurer quelques difficultés. Heureusement cela s'estompe assez vite, l'univers se met doucement en place et la quête du pouvoir se clarifie rapidement. L'intrigue, bien que très classique laisse présager de nombreux rebondissements. Les trahisons devraient être légion et les surprises nombreuses... mais pour cela il faudra surement attendre les prochains tomes.
C'est un premier tome d'introduction. Lent mais plaisant il permet au lecteur de se laisser dériver dans cet univers. Cependant ce roman n'est pas exempt de tout reproche. L'auteur ne laisse pas trop de place à la réflexion, le lecteur n'est pas vraiment libre de "choisir son camp", les cartes des gentils et des méchants semblent distribuées d'avance. Une atmosphère un peu trop mystique peut également freiner l'enthousiasme (mais j'y ai survécu ;-) )
Jean Michel Ré nous narre dix mille ans d'Histoire grâce aux exergues de début de chapitre. Ils apportent un plus indéniable, expliquant comment notre civilisation est à l'origine du monde de demain et que le désastre qui se joue en 10996 a ses racines bien en aval.
Le roman monte en puissance, tout est en place pour que les éléments se déchaînent et flop le roman s'arrête net... Frustrant ! Il faudra donc attendre octobre prochain et Les Portes Célestes pour continuer l'aventure.
En résumé, La Fleur de Dieu est un premier tome introductif qui requiert un minimum d'efforts. Malgré quelques défauts, le voyage est beau, bluffant et enivrant !
Les pipelettes attendent la suite, Anudar nous en parle en tant que Dunien, Gepe a aimé, Le Chien a aboyé mais pas trop, Acaniel a adoré et Le Chroniqueur attend la suite avec impatience.
Les pipelettes attendent la suite, Anudar nous en parle en tant que Dunien, Gepe a aimé, Le Chien a aboyé mais pas trop, Acaniel a adoré et Le Chroniqueur attend la suite avec impatience.
Merci pour le lien, et content qu'il t'ait plu !
RépondreSupprimerContre toute attente j'ai bien aimé... pourtant à la base, ça n'aurait pas dû !
SupprimerLe postulat de départ ne te plaisait pas ?
SupprimerLe côté "religion" me faisait peur mais c'est bien passé !
SupprimerOui, frustrant est un bon résumé.
RépondreSupprimerOn ne peut pas dire que l'auteur n'a pas imaginé le moindre détail de son univers.
Encore sur la même longueur d'ondes... pour la suite, on sera vite fixé ! Wait and read ! ;-)
SupprimerDéjà que les petits glossaires/annexes j'ai tendance à les survoler, alors là, 40 pages... =X
RépondreSupprimerDéfinitivement pas pour moi avant de voir ce que réservent les tomes suivants. ^^
C'est plus qu'un glossaire, c'est un univers à lui tout seul. :-)
SupprimerJe ne lis jamais les glossaires de mon coté, ou alors sauf dans un tome avancé de série si j'ai oublié certains détails et que je veux me remémorer un point précis :p
RépondreSupprimerJe pense lire celui ci quand j'en aurais l'occasion, un bon space opera bien pensé c'est toujours sympa à lire !
Ne pas lire le glossaire ici, te fera passer à côté de quelques choses. ;-)
SupprimerOn est d'accord :)
RépondreSupprimer;-)
SupprimerJe suis comme Baroona, je bloque complètement sur ces 40 pages de glossaire. Je ne supporte pas les notes de fin de roman, et déjà difficilement celles de bas de page qui nous empêchent de rester immerger dans l'univers... Du coup je passe mon chemin malgré les qualités indéniables relevées.
RépondreSupprimerTu peux ne pas les lires et ne le faire qu'à la fin.
SupprimerC'est dommage de passer à côté pour ce problème de glossaire. ;-)