Quand c’est trope, c’est tropico*
Connexions, quarante-troisième opus de la collection Une-Heure-Lumière du Bélial, est le second récit (après Eifelheim) de Michael F. Flynn à être publié en France. Un illustre inconnu pour ma part et pour, je pense, beaucoup de lecteurs.
La renommée de la collection fait que l'on peut se lancer les yeux fermés dans la lecture des novellas qui la composent. Dans le cas de Connexions, il est même préférable de ne pas s'attarder sur la quatrième de couverture. A la rigueur les seules choses à connaitre sont que ce récit regroupe nombre de tropes de la SF, de références littéraires, qu'il est assez "barré" et qu'il se dévore d'une traite. Je peux quand même vous donner quelques infos supplémentaires : excepté la postface du traducteur Jean-Daniel Brèque, Connexions s'ouvre et se termine sur deux courts chapitres autour des théories du hasard et du principe de causalité, qui sont le coeur du récit. Entre les deux, la vie, le destin de sept personnes (personnages ou entités) que nul ne connait et qui ne se connaissent pas mais qui vont interagir entre elles pour sauver le(s) monde(s). Mais voilà j'en ai déjà trop dit...
Pour conclure cette courte chronique, Connexions est une lecture plaisir, drôle, cynique et intelligente, où Michael F. Flynn s'amuse à relier nombre de tropes de la SF sous la houlette du hasard et de la causalité. Une bouffée d'air frais dans les littératures de l'imaginaire.
Ça a l'air bien plus fun que Romain Lucazeau en tout cas. ^^
RépondreSupprimerMais c'est fun Lucazeau... :o
SupprimerOk, je vais voir ça... enfin je vais peut-être m'occuper de tous les titres dans cette collection que j'ai en retard avant 😅
RépondreSupprimerTu n'es pas obligé de les lire dans l'ordre, les novellas sont indépendantes les unes des autres... :p
SupprimerBonne séance de rattrapage. Combien de retard ?
Avec celui que je termine là je suis à jour de 2021. Ça avance, ça avance...
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