Résilience et Performance
Pour tous ceux qui suivent un peu l'actualité de la course à pied, l'histoire d'Anaïs Quemener n'est pas inconnue. Cette aide-soignante la nuit et athlète de haut niveau le jour a vu sa vie basculer lorsqu'on lui a diagnostiqué un cancer du sein à l'âge de vingt-quatre ans.
Avec Tout ce que je voulais c'était courir, Anaïs Quemener revient sur son parcours hors norme et sa volonté farouche de continuer à pratiquer son sport malgré la maladie. Tout commence par le diagnostic et sa difficile acceptation, difficile quand on a vingt quatre ans de voir ses projets stopper dans leur élan. Mais elle doit se faire une raison, les prochains championnats deviennent secondaires, il faut d'abord affronter d'autres épreuves. C'est avec naturel et sobriété, sans rien omettre, qu'elle nous raconte le long cheminement de sa nouvelle vie entre les médecins et les hôpitaux, de la chimio à la mastectomie, et nous partage les moments de doute, de peur ou d'espoir qui traversent ses longs mois de combats.
Mais Tout ce que je voulais c'était courir est aussi le récit d'une passionnée de la course à pied qui nous explique comment ce sport a construit sa vie. Ainsi elle revient sur son enfance avec son père qui l'entraine, la soutien et l'encourage, puis sur ses débuts d'athlète de haut niveau avec ses séances d'entrainement après les nuits de boulot. Les premiers résultats, encourageants, font d'elle une des meilleures athlètes françaises de fond jusqu'à ce coup d'arrêt mais qu'importe Anaïs continuera de courir tout le long de son combat, avec cette détermination infaillible pour revenir au plus haut niveau une fois les épreuves passées et descendra même sous les 2h30 au marathon de Berlin en 2023, une barre mythique et un de ses objectifs.
Tout ce que je voulais c'était courir est un témoignage puissant et poignant qui ne peut que laisser admiratif. A la fois signe d'espoir pour tous ceux qui sont touchés par la maladie, ode au sport et au dépassement de soi par l'effort, cette autobiographie est salvatrice. Merci Anaïs.
Un beau témoignage. Trouver cet élan de vie malgré les épreuves de la maladie c’est vraiment remarquable.
RépondreSupprimerLa course à pied comme raison de vivre, c'est l'activité qui l'anime en continu. Elle a d'ailleurs fait récemment le semi-marathon de Paris enceinte de 6 mois et avec un beau chrono !
Supprimer