Vous prendrez bien quelques nouvelles... (19)

Pour ce nouveau billet consacré aux formats courts, je pars à la découverte d'un nouvel auteur encore méconnu dans les sphères de l'imaginaire françaises : Rich Larson, et je me décide enfin à lire une nouvelle de l'auteur canadien le plus connu Robert Charles Wilson. 

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Douceur et mélancolie

A quelques jours de la sortie de La Fabrique des Lendemains de Rich Larson, les éditions du Bélial nous proposent de découvrir l'auteur en nous offrant l'une des 28 nouvelles de ce recueil. Rich Larson a publié plus de 200 nouvelles en moins de dix ans. Adoubé par de nombreux lecteurs, il a l'honneur d'être publié pour la première fois en France dans la collection Quarante-Deux à l'instar de Nancy Kress, de Ken Liu, de Greg Egan ou encore de Peter Watts.

Rentrer par tes propres moyens est une nouvelle cyberpunk humaniste. Eliot, 12 ans, accepte d'accueillir la conscience de son grand-père dans son cerveau. Rich Larson place le lecteur du côté de l'humain et le plonge dans les relations entre le grand-père et son petit-fils. Cette courte nouvelle tout en douceur et mélancolie fait une grande place à l'émotion devant les technologies avant-gardistes. Simple et efficace, bref une réussite qui me donne envie de poursuivre la découverte des écrits de l'auteur.

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Etrangeté

On ne présente plus Robert Charles Wilson, l'un des maîtres de la SF de ces vingt dernières années. Son chef d'œuvre restera Spin même si nombre de ses romans sont excellents. Il a également écrit quelques nouvelles dont Les Perséides présentes dans un recueil éponyme publié il y a quelques années au Bélial. 

J'aime beaucoup l'auteur en général mais là c'est la douche froide, il aborde le paradoxe de Fermi, le temps humain face au temps de l'univers mais part dans des considérations ésotériques qui m'ont laissé sur place. Bref je suis complètement passé à côté de ce texte et cela ne m'encourage pas à me pencher sur les autres nouvelles du recueil qui semblent être dans la même veine.